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1ère partie - Lecture de Lil Kaitesi
Retour au Royaume
Nous sommes ici pour parler des Elfes et de la vie dans leur mystérieux royaume. Nous nous en tiendrons à ce thème et vous demandons d’en tenir compte dans vos questions. Cette précision n’est pas inutile à une époque où chacun d’entre nous pense en savoir long dans beaucoup de domaines, alors qu’on enregistre mécaniquement ce que la culture dominante nous souffle à l’oreille. Ainsi en est-il de l’engouement moderne pour les Elfes, qui est un sujet en vogue, devenu commercial, surtout depuis la parution de livres et de films célèbres, œuvres remarquables, mais qui ne sont pas directement accordées avec la dimension elfique fondamentale. Nous nous intéressons à la vérité sur la nature des Elfes, car cette découverte pourrait être d’une immense importance pour nous extraire du marasme spiritualiste où nous nous débattons à la recherche de la lumière. La dimension elfique est, en effet, proche de ce que les anciens initiés nommèrent “ la voie directe pour le retour au monde originel ”.
À présent, voici quelques considérations générales autour du thème du royaume elfique. Certains développements pourront sembler périphériques, mais ils ont pour but de nous ramener au cœur de notre sujet. Comme dans tout domaine complexe – scientifique ou ésotérique – l’évidence ne vient qu’après avoir maîtrisé les divers paramètres du problème. Certaines données exigent une attention soutenue car elles ne sont généralement pas connues, y compris par les soi disant érudits. Rappelons toutefois, que cet exposé n’est pas un jeu intellectuel mais plutôt un enseignement spirituel sur un sujet sacré. Merci d’avance pour votre attention
Pour commencer, une citation :“ À l’avenir, l’être humain deviendra ce qu’il a décidé d’être ”. Cette parole énigmatique de Rudolf Steiner nous ouvre des possibilités immenses quant à notre devenir. Devenir ce qu’on désire le plus ardemment, n’est-ce pas un programme admirable ?
Par l’effet de ce don divin que le dieu Christ est venu préserver il y deux millénaires – la liberté de conscience – il est possible pour les âmes soit de s’élever vers un état sublime, soit au contraire de stagner dans l’état actuel, ou bien encore de rester en arrière avec les êtres rétrogrades, ou plus dramatiquement encore, de sombrer dans l’état d’humanoïde robotique. Cette dernière perspective se rapproche plus rapidement qu’il n’y paraît, et nous y sommes impliqués contre notre volonté, simplement parce que nous devons nous adapter pour survivre, en dépit de la civilisation aux traits franchement démoniaques. Des prophètes ont montré l’inéluctabilité de la décadence. Alors, qu’est-ce que la liberté dans la perspective d’une déchéance de l’humain ? À t-on vraiment le choix de devenir ce qu’on veut lorsqu’on tombe dans des états d’existence inférieurs ? Chacun ne se dirige-t-il pas de manière inéluctable vers ce qui est déjà en lui ? Peut-on décider de devenir ce que l’on veut être ? Comment comprendre l’idée que nous devenons ce que nous désirons être ? Si la loi universelle favorise le libre-arbitre, alors nous deviendrons vraiment ce que nous désirons devenir : humanoïde robotique, ange, démon, dieu, elfe ou une entité virtuelle emprisonnée dans la grille planétaire électromagnétique. Le choix de notre devenir métaphysique est l’enjeu de la vie et la raison pour laquelle nous sommes dotés de la liberté individuelle. La liberté est l’enjeu de l’Univers. Alors, devenons ce que nous désirons être. Et pour certains d’entre nous, le choix est fait : c’est l’immortalité
Voilà ce que la spiritualité elfique nous enseigne : nous pouvons devenir un être immortel, et retourner mener une vie authentique et divine parmi un peuple céleste comme le noble peuple elfique. Cette voie spirituelle est appelée la voie droite. Elle sort du monde humain ordinaire et monte directement dans une dimension supérieure de l’éther, plus proche du cœur de l’Univers, où sont établies les résidences célestes réservées aux dieux, aux demi-dieux et aux héros ayant vaincu la mort. Dans la mythologie nordique, le royaume elfique est voisin de celui des dieux. Ce monde de beauté est peu connu car les Hauts Elfes de lumière ne s’intéressent pas aux affaires des hommes. Toutefois, un certain nombre d’âmes incarnées dans l’espèce humaine sont d’essence elfique. Ces âmes se savent étrangères au monde de la bêtise humaine si destructrice, et elles ressentent la nostalgie infinie d’un paradis oublié. Nous y reviendrons plus tard en parlant de la nature de l’être elfique.
Commentaire de la 1ère partie par Joël Labruyère
La citation de Rudolf Steiner que nous avons choisie est assez remarquable. Le premier livre qu’il a écrit était intitulé La philosophie de la liberté. C’était un être tourné vers la recherche d’une solution pour la libération de l’humain. Sa préoccupation première était vraiment la Liberté. Il a ensuite légèrement dévié vers des idées théosophiques.
S’il n’avait pas été empoisonné, il aurait fait des révélations assez extraordinaires sur le XXe siècle, puisqu’il a laissé des écrits prophétiques remarquables qui dépassent toutes les prophéties que l’on connaît. Mais ces textes ne sont pas à l’honneur dans l’organisation anthroposophique actuelle dite “ steinérienne ” qui, selon moi, ne rend pas compte de la pensée de Steiner. Celui-ci a mis en évidence cette liberté entre les mains de l’être humain, et que l’être humain “ devient ce qu’il veut devenir ”. C’est évidemment une grande espérance, mais c’est en même temps terrifiant, parce qu’il se pourrait que les choix soient déjà faits pour nombre d’entre nous. On peut toujours revenir sur les mauvais choix, mais on a l’impression que l’humanité dans son ensemble a fait un choix funeste. Ce n’est pas la faute du démon ou d’un diable, c’est vraiment l’humanité elle-même qui veut aller dans une certaine direction, et qui fait le choix de s’enfermer dans un système matérialiste, avec une culture débilitante, une civilisation technologique aliénante, un système économique monstrueux, anti-humain, anti-naturel.
Nous vivons jour après jour dans un système de répression, ne serait-ce que parce que nous sommes totalement dépendants de l’argent, chose que l’on nous a fait accepter comme évident mais qui au départ n’était pas une donnée inéluctable. L’Égypte pharaonique, par exemple, s’est maintenue pendant des siècles à son apogée parce qu’il n’y avait pas d’argent en circulation. Dans le bassin méditerranéen, l’argent circulait par le commerce des Phéniciens, des Grecs, des Juifs, mais les pharaons refusaient l’usage de la monnaie, et cela est confirmé par les égyptologues. L’Égypte pharaonique ne met pas de prix sur les choses. Les choses sont ce qu’elles sont, elles n’ont pas de prix. Cette mentalité est très éloignée de ce qu’on nous oblige à vivre. Pour nous, aujourd’hui, même le temps est de l’argent.
Le racket est systématiquement organisé pour nous prendre notre argent ; or, notre argent c’est notre sueur, notre énergie vitale. Que signifie la phrase : “ à l’avenir, l’être humain sera ce qu’il a décidé d’être ”, dans une perspective comme la nôtre ?
La tradition nordique nous apprend que les Elfes ne s’intéressent pas aux affaires des humains. Cela ne veut pas dire qu’ils n’ont pas de compassion, mais qu’ils sont sur une ligne de vie différente de la nôtre. On pourrait penser que ces créatures ne sont pas très différentes de nous sur le plan spirituel, mais elles n’ont pas nos faiblesses, et surtout notre indifférence au sort de nos semblables, ce qui étonne les races galactiques.
Pour en revenir à la citation de Steiner, est-ce que le choix est fait pour ceux d’entre nous qui ont une démarche spirituelle ? Même engagés dans une telle démarche, le plus souvent, nous sommes concernés par le jour présent, voire les semaines à venir ou l’année prochaine, mais nous nous préoccupons peu de notre devenir réel, car il y a un devenir réel pour notre âme. La voie elfique serait une façon de se projeter intérieurement comme si nous étions déjà un être céleste à partir de notre situation actuelle. C’est le message.
La mode elfique inspirée par Tolkien n’est pas anodine, elle fait basculer les vieux systèmes spiritualistes ou païens qui ont cette vision permanente que l’homme, même mauvais, est fondamentalement bon et qu’il va progressivement devenir angélique. C’est inexact.
L’âme doit retrouver son essence spirituelle d’urgence,et pas dans un futur éloigné. Elle doit en faire l’expérience maintenant. Elle a un choix de conscience qui peut être : “ je décide maintenant d’être cette personne que je veux devenir. Je n’attends pas que l’évolution ou des puissances extérieures m’obligent à devenir ce que je ne veux pas devenir ”. C’est pour cela que la phrase de Steiner est prophétique car, l’être humain choisira d’aller dans un sens ou un autre.
Comme vous le voyez, une grande partie de l’humanité est en train de devenir robotique. Or nous faisons tous partie de l’humanité et il ne faut pas croire que cela ne nous concerne pas. Nous sommes plus ou moins en difficulté face à l’état général du monde, et nous sentons qu’il y a actuellement une crise d’identité : “ qu’est-ce que l’humain, que signifie être humain ? Pour nous, en fait, être humain c’est redevenir un être spirituel elfique.
Il y a donc un passage à franchir et pour cela il faut quitter l’humain. Toutes les voies spirituelles ont montré que pour passer d’un stade à l’autre, il faut abandonner l’ancien pour accéder à un état nouveau.
Il faut rendre hommage à ce prophète, Rudolf Steiner, qui a brossé un panorama de l’avenir de l’humanité dans les dix siècles ou même les cinq millénaires à venir. Il a fait des prédictions terrifiantes ; il a dit clairement que nous ne sommes pas dans la perspective d’un Âge d’Or sur le plan physique mais d’une descente en enfer. Et d’une certaine manière, il a dissimulé cette vérité.
Cela n’empêche pas les anthroposophes de prétendre que nous sommes entrés dans l’Âge d’Or depuis le XIXe siècle. C’est une méprise. Si vous avez l’impression de vivre dans l’Âge d’or, tant mieux pour vous, mais c’est tout de même assez discutable ! Ces notions sont fondamentales dans les milieux où l’on s’intéresse à ces choses.
Dans la sphère du Nouvel Âge, par exemple, on attend un âge d’or imminent ! Comme il n’arrive toujours pas, et qu’il n’arrivera jamais, il est retardé tous les cinquante ans ou tous les siècles. Pourtant, nous entrons dans des temps qui seront de plus en plus pénibles, dans un Âge Noir que les anciens hindous appelaient le kali yuga ou âge de la matérialisation. Néanmoins, cela est, en quelque sorte une chance, car dans une période de plus en plus dure, l’âme peut reprendre conscience et, dès lors, aspirer à revenir à la vie originelle perdue.
2e partie [lecture]
À présent, quelques éléments de métaphysique et de cosmogonie nous permettront de localiser le royaume elfique. Ces précisions s’imposent car notre culture matérialiste a oublié que l’Univers est constitué de nombreuses dimensions, au delà de notre cosmos. On connaît plus ou moins le monde de l’au-delà avec ses hiérarchies spirituelles inférieures – les basses hiérarchies lucifériennes du monde astral – mais les univers supérieurs ne font l’objet d’aucune exploration, pour la simple raison que les clairvoyants n’y ont pas accès. Ces dimensions célestes, sans doute plus réelles que notre univers mortel, demeurent des mondes inconnus peuplés de créatures divines et de races fabuleuses. Seuls, de rares initiés les ont décrites de manière voilée à travers des légendes dont nous ne comprenons plus le sens profond. Jésus parle de ces dimensions supérieures, hors de notre continuum spatio-temporel, comme du “ royaume qui n’est pas ce monde ”. Comprenons bien ici que notre plan terrestre visible est associé à l’au-delà invisible. Il y a une grave méprise lorsqu’on considère l’au-delà comme un monde divin. L’au-delà invisible, avec ses créatures spirituelles, n’est que le reflet de notre monde. Le “ royaume qui n’est pas de ce monde ” est un univers tout autre. Il est sacré et l’on ne peut y accéder que par une transformation radicale de l’esprit, de l’âme et du corps. Avouons que si c’était facile, cela se saurait. Sans prétendre détenir la vérité, nous allons tenter de remettre ces éléments dans une perspective universelle, ce qui faisait jadis l’objet de l’enseignement préliminaire dans les écoles des mystères.
À travers la prodigieuse profusion des mondes et des innombrables créatures qui les peuplent, l’Univers cherche à produire une création à son image, une manifestation de dieux innombrables, déployant les vertus divines à travers l’immensité des espaces cosmiques, sur l’étendue infinie de la mer universelle. À partir du cœur de Dieu, de la source secrète des univers, émanent des hiérarchies divines qui engendrent des dieux et des mondes. Entre parenthèses, nous devons admettre que cette surabondance d’énergie et de vie divine nous fait considérer notre existence actuelle comme une pénurie, une sorte de famine, une lutte constante qui ne cesse qu’à la mort. Le Bouddha a décrit l’existence comme une souffrance dont on ne se libère que par la cessation du désir d’exister. Selon cette sagesse, il faudrait renoncer à l’état de mortel pour gagner l’éternité. Certes, beaucoup d’êtres aspirent à devenir immortels mais sans renoncer à leur attachement à la vie terrestre. Or, un bateau peut-il quitter le port sans larguer ses amarres ? C’est pourquoi il y a tant de fausse sagesse répandue en ce monde. Nous reparlerons plus tard de la difficulté de trouver une voie libératrice vraiment opérationnelle.
Donc, au départ de la manifestation universelle, les dieux dans l’enfance ne sont que des possibilités divines en germe, des puissances en devenir. Ils vont le chemin de l’expérience, dirigés par leurs aînés – les dieux primordiaux – jusqu’à ce qu’ils soient en mesure de manifester pleinement leurs pouvoirs adultes. Cela ne va pas sans accident, rupture et drame, comme le montre le mythe de la chute de Lucifer, ce dieu qui voulait accélérer l’évolution normale de la vague de vie humaine. Nous en payons aujourd’hui les conséquences. Il semble donc que la liberté universelle ne soit pas sans risque.Dans une progression infinie, les enfants divins – les dieux et les déesses de la polarité cosmique, ces émanations étincelantes de la source universelle débordante de puissance et d’amour – s’élèvent à travers la grande mer d’énergie primordiale, tels des pionniers qui fondent des royaumes galactiques sur les îles vierges de l’éther. Les puissances créatrices que nous appelons les dieux engendrent des races dont ils peuplent les espaces cosmiques en organisant la matière primordiale par l’action du verbe créateur. Dans les cieux des espaces galactiques, souffle le vent du large qui pousse les voyageurs de l’Univers à l’éternel voyage. Dans ce “ vrai monde de la vraie vie ”, on est loin de l’imagerie figée des mornes paradis des religions moralisatrices. On est à des millions d’années-lumière des paradis provisoires du monde astral, où les défunts transitent pour goûter des vacances méritées, avant de se réincarner sur terre.
“ Il y a de nombreuses demeures dans la maison du Père ”. Cette parole de l’Évangile signifie que l’Univers se compose d’une infinité de dimensions spirituelles, de régions célestes, de plans vibratoires, de structures galactiques inconnues qui s’étagent comme des branches autour de l’arbre de la vie universelle.Cet arbre que la mythologie nordique appelle Yggdrasil supporte les neuf mondes. Il émerge des mondes obscurs dits infernaux car ils ne sont pas élaborés ; il s’enracine dans le monde intermédiaire où est notre cosmos actuel ; et il porte à son faîte les mondes paradisiaques où vivent les dieux et les immortels. Les mythes nordiques racontent qu’au-dessus de ces mondes transcendants, il en existe d’autres encore plus sublimes. L’arbre Yggdrasil est donc constitué de trois niveaux principaux qui comprennent chacun de nombreux royaumes, allant de l’état le plus dense, proche de la glace absolue, à la vie éthérée la plus sublime. Au fur et à mesure des cycles cosmiques, il apparaît de nouveaux rameaux nourris de la sève sacrée de l’arbre de vie. C’est pourquoi les arbres sont si chers au cœur des Elfes car l’arbre cosmique est une image de la vie sacrée sur toutes les dimensions de l’Univers. La forêt paradisiaque d’en haut et la forêt naturelle d’en bas sont le temple des Elfes.
La cosmogonie occidentale, pour sa part, parle de sept grands univers, constitués chacun de sept dimensions.Les royaumes célestes dont parlent les mythes sont les demeures impérissables des êtres ayant gagné l’immortalité. Mais les mortels vivent à présent dans la partie inférieure de l’Univers, la plus éloignée de la source (mais il existe encore des dimensions en dessous de la notre, des mondes de puissance qu’on dit infernaux). Rejetés, les humains travaillent à leur perfectionnement dans les conditions de l’incarnation physique. Nous sommes en attente d’un transfert dans les zones immortelles et cela ne peut advenir que si nous manifestons un désir ardent de retour vers les hauteurs célestes. C’est pourquoi l’idée que l’on devient ce que l’on veut devenir est une loi universelle. Cela montre que la loi universelle est juste car, au départ, toutes les créatures disposent des mêmes chances pour s’élever. La souffrance et la limitation apparaissent par la volonté des êtres qui s’enferment dans des modes d’existence périmés, et non à cause du décret d’un dieu injuste et cruel.
Commentaire de la 2e lecture par Joël Labruyère
Nous parlons du sacrifice des dieux qui viennent d’une région extraplanétaire, extragalactique, et qui se sacrifient pour venir dans un monde qui n’est pas le leur, pour apporter dans cette dimension une nouvelle programmation - par leur présence même.
Pour cela, un plan de préparation de plusieurs millions d’années a été mis en œuvre par les grands initiés que l’on connaît à travers la Chine et l’Inde antiques, Zoroastre, Hermès, les grands initiés (inconnus) de la civilisation sumérienne et, pour la matrice de notre civilisation, par ces héros qui, en Grèce, sont devenus des dieux et des demi-dieux.
L’incarnation de ces êtres divins demande une stratégie complexe. Il faut préparer des avant-gardes, instaurer des civilisations pour les recevoir. Et il y de l’autre côté des forces hostiles qui font la même chose dans l’autre sens, pour s’approprier les âmes. Il existe donc deux grandes hiérarchies, l’une qui veut s’approprier les âmes prises dans notre cosmos matérialisé, en les mettant dans un circuit de réincarnations sans fin, sans leur donner la possibilité d’en sortir, et, de l’autre côté, il y la hiérarchie des sauveurs de l’humanité, comme le Christ, venu donner un coup de pied dans cette fourmilière. Tous pourraient dire : “ Je ne suis pas venu apporter la paix mais l’épée ”. Le mythe du salut par le sacrifice rédempteur du “ fils de Dieu ” est un conte de fées inventé de toutes pièces par l’institution religieuse. En fait, tout dépend des réactions de l’humanité. Or l’humanité se rassure avec le message d’un prophète, elle en fait une idole et elle lui rend un culte. Et cela aussi est voulu par les dieux, et relève d’une stratégie extrêmement subtile.
Disons que ce sont des hypothèses de travail. Nous ne sommes pas dans le secret des dieux. Nous nous posons des questions mais nous n’aurons pas de réponse à moins que nous n’y répondions nous-mêmes. Si la réponse nous vinet de l’extérieur, où est la liberté ? Où est la conscience si on nous impose de force une croyance comme l’a fait “ notre mère l’Église ” depuis 18 siècles.
L’Église catholique a été une mère sévère et parfois terrible qui nous a menés d’une main de fer avec sa notion du pêché enveloppée d’une camisole moralisatrice et culpabilisante. À force de nous faire entrer dans le sytème d’adoration d’une idole déguisée en Christ, elle a fait le jeu de certaines forces démoniaques, rendant le monde occidental névrosé, malade, et nous entraînant au final dans un matérialisme extrême. Les forces démoniaques ont profité de cette idolâtrie pour créer un ordre mondial absolument terrifiant. Évidemment, il se maintient à la surface quelques éléments positifs issus du christianisme, comme un certain humanisme, une certaine compassion. Mais ce n’était pas le but du Christ. Il est venu changer les choses en profondeur. Il dit dans l’évangile : “ Je suis venu chercher les âmes pour les ramener vers le Père”. C’est le but des grands messagers divins depuis 5000 ans, depuis le début de l’Âge Noir, comme Krishna en Inde. Krishna est né dans le cachot d’une prison ; Jésus est né dans une grotte. Krishna a été transpercé de flèches et Jésus crucifié. Krishna est le Christ de l’Inde.
C’est assez évident, comment ne le voit-on pas ?
Ces grands avatars ont permis de mettre en place une ouverture libératrice potentielle. Krishna vient en jouant de la flûte pour séduire les âmes, rassembler les « vaches sacrées », car dans la philosophie indienne , l’âmes est symbolisée par la vache, comme en occident, l’âme est figurée par la brebis et l’agneau. Il faut reconduire les brebis dans les verts pâturages célestes.
Sri Aurobindo et Steiner ont montré que la vache possède un corps éthérique merveilleux, une aura extrêmement douce et calme – semblable à l’âme humaine lorsqu’elle-ci est réconciliée avec elle-même. De nos jours, en Inde, les vaches dérangent et on les tue par milliers. Chez nous ce sont les arbres que l’on coupe parce qu’ils gênent les cultures, la circulation, la construction... On détruit nos repères et cela nous déracine toujours plus de notre origine céleste.
Il faut reprendre une perspective universelle ; je ne dis pas œcuménique. Chaque révélation spirituelle apporte un élément différent, une programmation spécifique qui se situe dans une certaine zone affective et mentale.
La programmation planètaire réalisée par le Christ se situe à un niveau beaucoup plus profond, corporel et physique, ce qui nous secoue fortement.
Ces forces agissent en nous à notre insu. À un certain moment, il faut savoir déceler dans notre cœur si c’est le diable ou si c’est le dieu qui parle. On ne peut pas dire que le dieu - Christ en l’occurence - est engagé directement dans le combat. Dans la tradition chrétienne, c’est à son bras armé, Michaël, qui a la charge de combattre. “ Ce n’est pas la paix que j’apporte mais l’épée ”. Michaël combat le dragon et “ le dragon n’a pas été vainqueur ”. Mais on ne dit pas pour autant que le dragon a été vaincu. Le dragon n’est jamais définitivement vaincu comme le croient ceux qui prennent les écritures à la lettre. C’est une guerre éternelle. Les mythologies relatent un combat titanesque entre des factions adverses qui sont toutes justifiées d’agir pour leur compte, car c’est la liberté qui règne. Ces fcations spirituelles ont chacune une certaine conception de l’évolution.
Les forces démoniaques n’hésitent pas quant aux moyens : violence, coercition, répression. Elles forcent la volonté des êtres à se ranger sous l’obédience implacable de loges dirigées par des entités supérieures qui veulent enfermer l’humanité dans la dimension physique. Elles utilisent tous les moyens : la science et la technologie, mais aussi la musique au mode binaire inhumain. Or qui, aujourd’hui, peut se dégager totalement de l’ordinateur ? Évidemment, on s’adapte mais, ce faisant, on renonce à notre sensibilité spirituelle.
Celui qu’on appelle Christ, l’envoyé, est un dieu extragalactique, venu à une époque cruciale, pour empêcher que les forces liées à la forme dense ne nous privent entièrement de notre liberté. Il ne demande pas qu’on le prie mais qu’on se libère.
Personnellement - c’est un choix qui n’engage que moi - je préfère anticiper la période post-chrétienne, et abandonner les images religieuses de l’ère des Poissons, entâchées d’illusion et de manipulation.
3e partie [lecture]
Pour favoriser notre vocation à devenir des dieux à l’image de l’Absolu, l’Univers est régulé par un changement constant des conditions de vie. La poussée de vie divine cherche continuellement à perfectionner des corps où elle pourra s’incarner en plénitude. Cela nécessite de grandes mutations et l’abandon des formes corporelles périmées. Ces formes sont utilisées par des espèces vivantes en évolution, qui les abandonnent à leur tour pour muter dans des formes plus perfectionnées. Par exemple, l’homme ne descend pas du singe, mais le singe est une forme animale que le genre humain a abandonnée derrière lui.
Tout est en perpétuelle recréation et renouvellement, et celui qui ne peut s’adapter à ce mouvement est laissé en arrière avec le risque de régresser et de descendre dans des zones d’involution qu’on nomme les enfers. L’enfer est un blocage qui, s’il persiste, entraîne la dissolution de l’entité rétrograde, sa refonte dans la matière primordiale. Mais il n’y a pas de damnation éternelle. L’univers veut créer des êtres à l’image de sa puissance et de son amour, et il ne lésine pas sur les moyens gigantesques et le temps infini que cela exige. L’apparente dissolution des mondes à travers les cycles cosmiques n’est jamais le signe d’une fin définitive, mais celui d’une régénération permettant de passer à un stade supérieur.
Les mondes évoluent et meurent selon leur forme apparente mais, après une nuit cosmique, leur essence est transférée dans une nouvelle manifestation, un nouveau cosmos. Il en va de même pour les âmes, dont certaines, grâce à leur travail de perfectionnement, hériteront d’une demeure céleste digne de leurs mérites et de la conscience qu’elles ont élaboré durant les cycles d’incarnation. L’enjeu est de devenir conscient, toujours plus conscient, jusqu’à parvenir à la conscience qui englobe tout. Le mal ne serait donc qu’un manque de conscience, une conscience prisonnière d’un espace-temps limité – tel est notre sort actuel.
Les âmes qui refusent la mutation imposée par les nouveaux cycles cosmiques sont replacées dans des conditions d’existence pénibles où elles doivent apprendre à se maîtriser, respecter les lois universelles et réparer leurs erreurs. Il existe également des créatures qui ne veulent pas avancer, des races cosmiques à bout de souffle qui ne peuvent plus muter dans une direction positive. Elles sont donc laissées en arrière, après que tous les moyens ont été mis en œuvre par les dieux pour les stimuler à évoluer dans le sens de la vie divine. Cela n’est pas injuste mais salutaire pour ceux qui veulent s’élever, car les retardataires entravent l’avancée des âmes qui se sont harmonisées avec le mouvement de recréation perpétuelle. Cette harmonisation ne s’effectue pas sans effort, et c’est pourquoi, on parle d’un plan de rédemption au cours duquel des dieux s’incarnent sur la planète dans des conditions pénibles pour reprogrammer le circuit terrestre. Ils sont crucifiés sur la planète qu’ils ont mission de sauver de la stagnation.
L’univers avance dans un mouvement ascensionnel constant, mais jusqu’à la dernière limite, aucune créature n’est abandonnée à son sort. Toutefois, la stagnation engendre l’endurcissement et la rébellion par rapport à la loi universelle de renouvellement. Les retardataires endurcis deviennent des démons qui parasitent ceux qui voudraient s’élever.
Ils peuvent les retarder pendant de longues périodes. C’est pourquoi on dit qu’il y a une guerre perpétuelle dans le ciel et que des dieux puissants combattent des forces rétrogrades de même envergure. Le mythe chrétien parle du combat de Michaël contre le dragon. Lorsque Jésus déclare : “ Je ne suis pas venu apporter la paix mais l’épée ”, il faut comprendre que cette épée de justice est celle de l’archange Michaël. Cela symbolise la puissance cosmique qui freine la force d’expansion luciférienne. Tout cela constitue la matière des récits mythologiques mal compris où il est question de dieux et de démons perpétuellement en guerre. Les humains ont peu de part dans ce jeu et ils comptent pour quantité négligeable tant qu’ils ne s’engagent pas sur la voie de la divinisation. Tant que nous demeurons soumis aux autorités terrestres qui nous lavent le cerveau avec des croyances et des idéologies, les dieux ne peuvent pas grand-chose pour nous. La voie de la liberté implique qu’on se prenne en charge.
Quant aux démons, ils ne sont que des êtres rétrogrades voulant conserver coûte que coûte leurs acquis, leurs privilèges ou leur statut lorsqu’ils ont atteint un certain pouvoir. Ainsi en est-il des autorités terrestres qui usurpent et parasitent la planète.En dépit des changements cosmiques qui imposent à toute créature des mutations cycliques, les êtres rétrogrades résistent et s’organisent en hiérarchies parasitaires des mondes où ils résident. La Terre est terriblement touchée, sous l’emprise de hiérarchies que l’on identifie comme l’empire de Satan. Rappelons que Satan signifie “ celui qui s’oppose ” ou “ qui résiste ”. En outre, il n’est pas inutile de préciser, alors que nous sommes en pleine confusion New Age, que Lucifer est un dieu de lumière qui a mal tourné.Par conséquent, Satan peut se manifester aux humains comme un ange de lumière, de sagesse et de bonté. Cela devrait rendre méfiants ceux qui se fient aveuglément aux messages des channels et médiums du Nouvel Âge. Tout ce qui brille spirituellement n’est pas divin.
Commentaire de la 3e lecture par Joël Labruyère
Nous avons employé des mots qui déclenchent souvent des réactions car les channels, le nouvel âge, les êtres ascensionnés, les extraterrestres, les maîtres de sagesse sont des représentations dont tout le monde a déjà une certaine idée à travers les livres à la mode qui les évoquent. Sur Internet, on peu trouver des centaines de médiums qui s’expriment tous au nom d’un être supérieur dont la caractéristique est de transmettre toujours le même sempiternel message : “ Aimez-vous les uns les autres ” ; “ La situation est grave sur la planète, on fait du mal à la nature, etc, il faut sauver la Terre ” ; “ mais tout va aller bien ; nous contrôlons la situation ; ne changez rien, restez en paix ”. A la suite de quoi on nous invite à l’amour inconditionnel.
C’est là le message débilitant des channels. Ils se réfèrent parfois à des éléments philosophiques plus élaborés, avec des emprunts à Madame Blavatsky, Max Heindel, Rudolf Steiner, les trois visionnaires qui ont apporté des informations qui se croisent. Les autres sont souvent des médiums du syte d’Edgar Cayce ou des claivoyants négatifs qui ne peuvent contrôler leurs visions, et Mme Blavatsky est souvent dans cette situation. Même Steiner a parfois l’air d’un feu follet. Les entités du new age reprennent ces informations reflétées dans l’astral, et les redistribuent à toutes les sauces. La caractéristique de ces entités c’est qu’elles n’ont aucune connaissance réelle. Elles ne font que piller les informations pour se présenter ensuite comme des anges de lumière apportant la bonne parole.
Leurs messages standardisés sont transmis à des médiums, car il y a de plus en plus de gens qui ont des capacités médiumniques, ce qui n’est pas un signe d’évolution, contrairement à ce que prétend le new age. Ces révélations du nouvel age sont quasi nulles en ce qui concerne la vérité des temps à venir. Elles servent au contraire à dissimuler la réalité de ce qui nous attend pour que nous demeurions passifs, nous empêchant ainsi de nous organiser pour faire face. Les messages du new age et des channels sont une propagande de guerre pour nous désarmer spirituellement.
Des recherches ont montré que des messagers du Nouvel Âge, dont je ne citerai pas les noms, sont en fait des agents de la CIA. Depuis cinquante ans, les services secrets anglo-saxons ont mis en place des laboratoires pour former des médiums envoyés à travers le monde pour diffuser des informations de type spirituel. La politique ne se fait pas seulement au niveau de l’histoire visible, dans l’économie et d’autres secteurs culturels et sociaux. Il y a une guerre de désinformation et cette guerre est redoutable sur le plan spirituel parce que nous sommes des êtres sensibles et de bonne volonté. Nous ne savons reconnaître le mensonge que lorsqu’il apparaît de façon visible, et encore…
Il faut parfois que le sang coule pour que l’on comprenne ce qui s’est passé. Nous sommes des innocents en matière politique parce que tout ce qu’on a appris à l’école est destiné à nous faire entrer dans un moule conforme au système en place. Notre structure psychique a été formatée pour croire l’avis officiel.
En réalité, l’information officielle est de la désinformation. Ce n’est pas difficile à comprendre.
Si vous étiez à la place des hommes politiques, vous sauriez que la seule façon de diriger c’est la désinformation. C’est une chose choquante pour l’être humain ordinaire, et il lui faut beaucoup de temps pour comprendre. Il n’est pas rare quon ait besoin de 50 ou 60 ans pour comprendre le fonctionnement du système économique et administratif. Nous sommes d’une très grande naïveté, nous sommes des enfants. Le système de propagande culturelle, médiatique, scolaire, audiovisuelle y est pour beaucoup. Il suffit d’allumer un écran pour se rendre compte que tout se ramène à des messages de propagande. Les feuilletons américains présentent l’image du comportement qu’il faut avoir dans une société idéale, celle de l’américanisme planétaire et comment il faut penser, comment il faut être gentil dans ce système-là pour ne pas finir en prison ou chez les fous. Quant aux films d’Hollywood, ce sont des commandes de l’armée américaine. Les États-Unis sont perpétuellement en guerre, et cette guerre, comme toutes les autres, se fait d’abord par la propagande. Que cela passe par le rock’n roll, le cinéma, tous les almusements, peu
importe, c’est toujours sympathique. Les films de Spielberg, Rencontre du 3e type, Jurassic Park, etc, tout est de la propagande. “ Spielberg ”, signifie “ l’amuseur de la colline ”. Mais c’est aussi un agent de l’armée américaine qui lui passe des commandes pour que nous pensions de la bonne façon. Dès que ça “ bouge ” sur les extraterrestres, c’est à lui que l’on commande un film sur le sujet, ou sur u autre thème qui nécessite une désinformation
Comment échapper à la force de matraquage de l’image, à cette emprise ?
On peut se dire, “ Bon, tout ceci c’est magouille et compagnie, on le sait bien ”, et croire avoir compris, mais on tombe dans les pièges tendus. Par exemple, l’économie planétaire mène inéluctablement à la destruction de la planète, des forêts et des animaux. On parle alors d’économie durable, ah oui, l’économie durable… Mais les animaux n’ont pas de voix pour parler, pour se révolter. Et si des gens comme Brigitte Bardot s’insurgent contre cela, on les ridiculise, puis on les traite de réactionnaires.
Pour se consoler de la destruction de la nature, on peut toujours se raccrocher à l’écologie… Mais les écolos bien pensants disent : “ c’est vrai, on détruit la nature mais on va réparer. ” En fait, ils ne font rien que nous conseiller de manger bio ! Mais qui possède de la terre pour cultiver de quoi se nourrir ? Qui sera encore propriétaire dans l’ordre soviétique mondial qui appartient à la Banque ? Voyez le sort actuel des paysans chinois dont l’état s’empare des terres avec violence pour bétonner. Cela donne une idée de ce qui nous attend. Les seuls écologistes qui ne mentiraient pas sont ceux qui nous conseilleraient de nous organiser en communautés agraires - tant qu’il y a encore de la terre à vendre et une marge de respect de la propriété privée.
Question sur la liberté d’exprimer des opinions non-conformistes ?
En France, nous sommes contraints de limiter notre liberté de penser. La politique actuelle c’est le politiquement correct de gauche car, depuis le XIXe siècle, les loges planétaires estiment que seul le socialisme pourra maîtriser les masses humaines. Plusieurs ministères en France sont entre les mains du communisme. La France est d’apparence libérale mais dans sa façon administrative de fonctionner, c’est un pays crypto-communiste. L’E.N.A. (l’École Nationale d’Administration) est une sorte de société secrète. Les professeurs sont mystérieusement engagés, et on enseigne aux étudiants qu’il n’y a qu’une possibilité à l’avenir pour contrôler les masses humaines, c’est le socialisme. Donc droite ou gauche, c’est la même chose, sauf que la droite est là pour rassurer les gens traditionalistes et la gauche pour séduire les gens naturellement de gauche. C’est un jeu d’opposition entre deux bords qui s’est mis en place au XVIIIe siècle.
Diviser pour régner. Pourquoi les gens ne le voient-ils pas ? Comment peut-on avoir part à ce jeu de dupes ? Cela explique la pensée unique. Et quand la pensée est unique, il n’y a pas de place pour une autre pensée.
Si l’on revient à la prophétie “ l’homme sera ce qu’il veut être ”, cela signifie qu’il pensera ce qu’il a envie de penser et parlera la langue qu’il a envie de parler.
On a essayé l’espéranto, par exemple, mais ce n’est pas d’adopter une langue universelle qui est juste, c’est au contraire d’avoir une profusion de langues.
Les mondialistes sont dans l’erreur quand ils veulent réduire l’humanité à une seule entité, car au contraire les dieux aiment la diversité. Il est démoniaque de vouloir tout réduire à une fausse unité.
Si l’on veut une seule langue planétaire, ce sera l’Anglais, la langue du plus fort, mais en tout cas pas l’espéranto, langue peu musicale au demeurant.
Tolkien disait qu’une langue doit être belle. Nous préférons recréer une langue elfique, et notre linguiste Kelidan (en elfique “ reflet du ciel ”) s’efforce de travailler sur cette langue avec sa grammaire, son vocabulaire etc…
Pour retrouver la liberté, nous devons créer notre propre langage et notre culture. Nous devons recréer une civilisation n’ayant rien en commun avec celle que nous connaissons. C’est le travail que nous menons au sein de la Nation Libre.
4e partie [Lecture]
Nous verrons que les Elfes ne font pas partie des hiérarchies angéliques régulières ou rebelles et qu’ils n’entretiennent aucun commerce avec les humains – tout au moins, tant que les humains n’ont pas opéré la mutation elfique.
Pour le situer, le royaume elfique est localisé dans la dimension supérieure de l’arbre de vie, au voisinage du monde des dieux. Il serait grotesque de prétendre y entrer comme dans un moulin. Pourtant, il existe une voie qu’on appelle la voie droite, et la grande fraternité elfique accepte d’aider ceux qui veulent l’emprunter. La condition est que vous vous sentiez un étranger en ce monde, et que de votre cœur jaillisse un appel sincère demandant votre transfert dans votre lieu d’appartenance originel. Si vous vous sentez bien dans votre condition actuelle, la fraternité elfique ne peut rien pour vous. Il faut qu’intérieurement, vous parveniez à savoir si vous êtes une âme terrestre, attachée à l’évolution humaine, ou si, au contraire, vous êtes d’essence elfique. Alors, le voyage de retour est possible.
Mais il nécessite de changer votre organisation de vie.Le nouvel âge nous propose un voyage facile vers les mondes supérieurs, sans quitter notre place. Mais celui qui ne se change pas lui-même radicalement ne pourra pas s’élever. Il rêvera d’une ascension virtuelle dans les sphères illusoires de l’astral jusqu’à ce que la dure réalité le rattrape. C’est pourquoi, il faut dès le début savoir ce que l’on désire devenir au-delà de l’existence actuelle. Pour être les créateurs de notre destinée éternelle, nous devons choisir un modèle divin qui réponde au désir le plus profond de notre âme. Il n’y a pas pour l’humain d’évolution automatique vers un état de type angélique car les anges sont sur une autre ligne de développement.
Après ces considérations,et avant d’en venir plus précisément au mystère du royaume elfique, et à la tradition nordique où il puise son origine, il faut savoir qu’il n’existe pas de documentation fiable sur ce sujet. On ne dispose que de récits compilés aux environs du Xe siècle de notre ère par des moines copistes chrétiens qui étaient de fait hostiles au paganisme antique. Ainsi, tout comme la tradition celtique – mieux connue parce que plus proche – la tradition nordique, où l’on puise aujourd’hui des récits évoquant les Elfes, cette tradition doit être considérée avec prudence.
Dans la littérature très érudite qui traite des mythologies antiques, les dieux ont été caricaturés pour valoriser le dieu unique judéo-chrétien. La compréhension des mythes nordiques faisant référence aux Elfes s’est progressivement évanouie, dès que les légendes orales vivantes se sont retrouvées figées dans le plomb de l’écriture. Comme on n’y comprenait plus rien, le folklore populaire a maintenu le souvenir de quelque chose de mystérieux. Ainsi, on confond les Elfes avec les lutins de la nature et autres élémentaux. Nous voyons partout des caricatures d’Elfes aux oreilles pointues et aux trognes de nain, alors que les Elfes sont d’une beauté resplendissante. Cette dégradation de l’imaginaire elfique s’est continuellement accentuée, à travers la mythologie scandinave, la mythologie germanique, la mythologie celtique et jusqu’au folklore anglo-saxon qui, pour charmant qu’il paraisse, serait plutôt le cimetière des légendes féeriques. Il aura fallu le labeur de Tolkien pour redonner vie aux Elfes de la tradition primordiale. Leur exhumation du folklore aura au moins permis de les revêtir, le temps d’une mode, d’une aura magique, de beauté et de noblesse. Les Elfes imaginaires de Tolkien sont assurément proches d’une certaine vérité, et il est impossible de les confondre avec des nains de jardin. Mais, même ainsi parés de dignité par Tolkien, et “ relookés ” par Hollywood, les Hauts Elfes demeurent des êtres virtuels vivant dans des régions imaginaires.
Peu d’elfisants modernes réalisent que le royaume elfique est bien réel, et qu’il existe une voie qui y mène - à condition d’opérer une mutation de notre vie.
Question : Il y a beaucoup d’éléments gnostiques dans ce que vous développez par rapport aux Elfes ?
R : Oui, parce que cette tradition fondamentale est gnostique d’une certaine façon. Elle a été persécutée dans le monde comme une hérésie car elle ne propose pas une amélioration du monde, elle propose une sortie. Les gnostiques se sont toujours déclarés les vrais fidèles des prophètes de la libération. Ceux-ci ne sont pas venus pour changer le monde mais pour rechercher les âmes et les ramener vers le Père, sur une autre dimension. Cela s’inscrit dans le grand mythe elfique.
Il faut savoir faire la différence entre une communauté spirituelle gnostique et une religion.
D’abord, un envoyé vient sur la terre apporter un message de renouvellement, opérer une programmation subtile. Que ce soit Bouddha, Zoroastre, Orphée ou d’autres, ce sont de grands personnages mythiques.
Les religions qui se sont édifiées sur l’image de ces grands êtres sont des entreprises de récupération.
Ces êtres apportaient un message de libération mais les religions les ont enfermé dans leur optique temporelle, car le propre d’une religion terrestre est de traduire une révélation dans une forme organisée de façon à renforcer l’ordre social. C’est que le catholicisme a fait avec le christianisme. Les religions s’installent dans le temps par le détournement d’un message intemporel.
Le mot “ gnose ” vient du grec gnôsis qui signifie “ connaissance ”. Ce mot apparaît souvent dans l’évangile pour traduire le verbe « connaître ».
Les gnostiques sont ceux qui « connaissent » les mystères de la révélation. Avant d’être une religion, une révélation est secrète, seulement accessible à quelques initiés, à quelques disciples. Au début, le monde ne peut l’enregistrer. L’histoire n’a pas enregistré ces mystères, et l’on raconte ce que l’on veut sur le Christ, par exemple. Mais le monde a besoin de religions, et celles-ci manipulent ce besoin humain comme elles veulent. Elle en font une doctrine convenable pour la civilisation terrestre. On peut dire qu’il y a une double crucifixion - car le prophète est souvent martyrisé, et son message est ensuite récupéré par ses bourreaux – les grands prêtres. Ceux-là qui l’ont martyrisé fondent une religion sur cette révélation. Ils déclarent ensuite que ceux qui étaient à l’origine de cette révélation sont des hérétiques. Les gnostiques prétendent avoir la connaissance, mais les religions rétorquent : “ Vous ne pouvez pas savoir, ne cherchez pas à comprendre ”. Donc, les gnostiques sont là avant les religions, ou ils réapparaissent plus tard dans l’histoire pour tenter de faire revivre la pureté du message originel.
Ainsi vers le IIIe ou IVe siècle, une tentative de régénération a été tentée dans le christianisme par une fraternité orientale. C’est l’ordre des manichéens fondé par le prophète Mani. Plus tard, au XIIe siècle, la communauté bogomile est apparue, et sa suite la communuaté cathare. Toutes ces communautés prétendent avoir réalisé ce que l’Église officielle croit. Le gnosticisme est universel. Il s’inscrit dans des formes religieuses adaptées aux différentes civilisations et races, mais le message interne est identique.
Ce message essentiel annule les dogmes de la religion ambiante car il propose de réaliser le dogme en vérité. Quand le catholicisme a vu se développer le catharisme comme une traînée de poudre du XIIe au XIIIe siècle, couvrant la Catalogne, l’Occitanie, parvenant en Allemagne et jusqu’au nord de l’Italie, Rome s’est dit qu’il fallait y mettre un terme, car les prêtres catholiques eux-mêmes devenaient cathares. Les dogmes et les croyances, le culte, tout étaient délaissé par le peuple converti au catharisme. A la même époque, en Orient, il y avait les soufis. On trouvait aussi des gnostiques dans le judaïsme, mais toujours ils étaient persécutés.
Question : Quel rapprochement faites-vous entre la gnose et le mythe elfique ?
R : Nous avons découvert que dans la mythologie nordique, le « royaume des cieux » ou le Jardin d’Eden est le royaume fabuleux des Elfes de lumière.
Ce royaume elfique présente l’avantage d’être une image neuve, alors que les autres figurations des paradis sont terriblement usées par l’abus religieux et culturel qui en a été fait. Même le concept de Nirvana est méconnaissable tant il a été défiguré : un néant pour les uns ou un cocon ectoplamique pour les autres.
Personnellement je ne voudrais pas me retrouver au Nirvana des lamas ni au paradis de St Pierre avec les inquisiteurs et toute la racaille des saints. Et encore moins au paradis d’Allah ou celui des talmudistes. Ce sont des endroits malsains. Toute plaisanterie mise à part, les royaumes divins sont innombrables dans l’univers et il n’est pas interdit de choisir sa destination. Bien entendu, avant le départ, il faut d’abord choisir sa famille spirituelle. Lorsqu’on parle de la Gnose, il y a de nombreuses familles gnostiques. A chacun la sienne.
Pour ceux qui admettent l’idée de la réincarnation, il faut savoir que des millions d’années ont produit la personnalité que nous sommes actuellement.
Rien ne peut nous anéantir, que vous décidiez ou non d’emprunter la voie que les gnostiques d’Occident et d’Orient appellent la voie directe. Il y a aussi une voie lente, où l’on monte et redescend. C’est la « voie large » dont parle l’Evangile. Tout le monde est sur cette voie à la base, et peu désirent un chemin plus rapide. C’est un fait surprenant, les êtres vivent et meurent sans s’interroger sur les moyens de sortir du circuit. Après une vie pénible s’achevant souvent dans la décrépitude et la maladie, les êtres sont tellement insouciants qu’ils acceptent de recommencer, encore et encore. Ils n’éprouvent apparemment que peu de crainte de se réincarner dans une situation encore pire. D’où vient cette légéreté ? Est-ce que l’être humain ne croit en rien ? Ou bien croit-il qu’il va connaître une éternité de repos dans un paradis ? Non, les gens sont insouciants et la question de la préparation de notre éternité ou de notre réincarnation ne se pose pas. Pourtant, n’est-ce pas plus important que n’importe quel problème dans l’existence ? On se soucie pour sa carrière et sa retraite mais nous ne faisons rien pour notre « vie » après la mort.
Le matérialisme ambiant nous empêche de réflèchir aux vraies questions. Voyez-les tous, affairés à leurs affaires, alors qu’ils vont mourir et qu’ils devraient sérieusement y penser.
L’Inde enseigne la transmigration des âmes, et l’on entend parfois dire qu’on peut se réincarner en porc, en chien ou en serpent. C’est une allégorie. Les Hindous n’ont jamais cru qu’on se réincarne en porc, mais que l’on héritera d’un tempérament de porc ou de serpent en fonction de notre karma.
On ne retombe jamais dans un état sous-humain. L’homme demeure sur la lignée de son espèce. Mais il doit muter s’il veut parvenir à l’immortalité. Il doit donc changer d’espèce, en quelque sorte, et sortant de l’humain, il doit prendre la direction du divin. Or, le divin n’est pas une voie unique, sinon il s’agirait encore d’une voie figée comme celles des espèces terrestres.
La voie elfique est une ligne directe. C’est une sensibilité d’âme qui dit “ J’ai envie de sortir du circuit, la vie sur terre, j’ai ma dose… depuis ma naissance, je suis de toute façon condamné à mort ”. 50, 60 ou 80 ans de pénitencier et au final, la peine capitale !
Quand l’âme quitte le corps, elle va se reposer dans un monde appelé le devachan, (“ demeure des dieux ” en sanscrit), mais ce n’est pas véritablement un royaume divin, juste une sorte de “ club méditerranée ” des âmes, pour se détendre et reconstituer ses forces.
Lorsque l’âme s’est nettoyée des traces de la vie passée, elle revient en incarnation. Elle y retourne parce qu’elle n’est pas libérée du circuit. Elle n’a pas achevé ses expériences. Elle doit réparer ses erreurs, elle doit prendre conscience de la réalité.
La matière et le fait que l’on y soit incarné est une bénédiction, car c’est le moyen d’apprendre la précision. On apprend des choses ici-bas parce qu’on ressemble à des enfants qui veulent jouer avec tout ce qui se présente. On peut aussi se dire qu’on s’y ennuie car on a trop tourné dans le circuit des existences. On aspire à ce que tout cela cesse. Il y a une tradition, qui n’est pas la tradition spirituelle classique – c’est la tradition gnostique elfique.
Elle enseigne : “ vous pouvez, si vous le voulez, revenir directement au coeur de l’univers ”.
C’est la voie droite, la voie de la grande libération qu’on appelle aussi « voie abrupte » chez les gnostiques orientaux. Dans le langage chrétien, on enseigne : « si votre cœur le désire, vous pouvez retourner vers le Père ». Le « Père », c’est l’origine. Lorsqu’on désire effectuer ce retour au Père, quelque chose s’ouvre en nous, les puissances universelles nous reprogramment. À ce moment-là, des mémoires ressurgissent. On se rappelle le monde d’où l’on est venu. Les gnostiques ont dit : “ La liberté, c’est retrouver son essence. ”
Certains d’entre nous sont proches de cette prise de conscience. Cela n’a rien à voir avec notre ego, qui jauge, évalue, doute, et finit par en mourir.
Nous avons une personnalité qui peut être épouvantable, et il ne faut pas s’occuper de cela. L’âme n’a rien à voir avec notre personnalité. Ce n’est pas la peine de se lancer dans des thérapies longues et coûteuses pour essayer de transformer notre ego qui est simplement un instrument pour se mouvoir dans la vie. Il plaît à certains et déplait d’autres, ce n’est pas un problème. L’âme est reliée à l’éternité, il faut en être persuadé.
Il faut avoir la certitude que nous sommes des êtres célestes dès la vie présente. Le modèle elfique - à condition d’en avoir une juste appréciation - est utile pour se projeter dans une vie parfaite. Il faut construire intérieurement l’image de notre être immortel. Si, nous n’accomplissons pas cet acte de génération intérieur, la roue continuera à tourner pendant des millions d’années sans que nous sortions du circuit. Voulez-vous demeurer un humain mortel ou devenir un nouvel être ?
C’est un pari. Il faut savoir ce que l’on cherche.
Question sur la nécessité de sauver la Terre ?
R : Est-ce que vous connaissez des gens qui sauvent la terre ? Il n’y en a pas. Il y a des idéalistes qui en ont l’intention ou qui prétendent le faire, mais entre l’intention et les actes, il y a un gouffre.
Chaque jour, la déforestation progresse, et vous n’êtes pas en train de l’empêcher, ni aucun autre idéaliste.
Dans un cycle final comme le nôtre, avant de se renouveler, les choses doivent être détruites.
Le renouvellement vient de la destruction. C’est la doctrine du grand Shiva, le destructeur qui apporte le renouveau. Il y a un mouvement cosmique de destruction pour que tout soit renouvelé.
Ceux qui veulent empêcher ce renouvellement le retardent et augmentent la souffrance de la nature.
Un jour Jésus était avec Pierre - qui est censé être le fondateur du catholicisme. Jésus lui dit : “ Le fils de l’homme va être livré ” ; et Pierre lui répond : “ Seigneur, cela ne t’arrivera pas ”.
Pierre voulait dire : “ Tant que je suis là, cela n’arrivera pas ”. Alors, Jésus lui dit : “ Arrière de moi, Satan, car tes paroles sont celles des hommes ”.
La sagesse des hommes est pleine de bons sentiments mais c’est une folie qui n’a rien à voir avec le plan divin.
Nous sommes dans un cycle où la terre doit parvenir à un renouvellement. Le plan physique, tel que nous le connaissons, va être chamboulé. Nous n’y pouvons rien.
La démarche elfique c’est d’anticiper la fin car nous n’en sommes plus très loin ». On devient très tranquille.
Ce n’est pas la peine de rafistoler une maison qui est en train de s’effondrer, tandis que que les humanistes et les humanitaires, disent :“ Empêchons-la de tomber ”.
C’est à cette vaine tentative humaine que Jésus répond “ Arrière de moi, Satan, car ce sont des pensées humaines… ”.
Le système solaire a un commencement et une fin, c’est le mouvement infini des cycles. Notre monde est un monde provisoire.
Les plantes absorbent notre gaz carbonique et rejettent l’oxygène et l’azote que nous respirons. Or, il y a une dégradation continuelle de cet oxygène. Celui que nous respirons actuellement n’est pas celui que l’on respirait, il y a 2000 ou 5000 ans sur la terre. Il y a 100 000 ans, on respirait un oxygène plus pur que maintenant.
Notre nature vit dans un système de décomposition.
Il est malheureux de constater que les forces démoniaques s’acharnent à accélérer la destruction de la nature pour la remplacer par un système artificiel. Nous le déplorons. Mais nous pensons que cela va s’étendre toujours plus, devenir extrêmement grave, et que ce n’est pas la peine d’essayer de l’empêcher car, de toute façon, nous n’avons aucun moyen pour arrêter ce mouvement. On a tous de bonnes intentions, on veut faire le bien mais cela ne sert à rien. Au contraire, nos bonnes initiatives sont récupérées par les prédateurs.
Les êtres humains sont démonisés, on ne peut l’empêcher. Cela ne sert à rien d’essayer de feiner la démonisation moderne car elle provient d’une conscience collective, c’est une force collective dont l’humanité est le médium. Il faut en être conscient si l’on veut vraiment faire face. Notre conscience actuelle est un processsus illusoire. Notre espérance c’est qu’au-delà des mondes périssables, il existe un monde impérissable. C’est une question de foi. Si on prend le parti du monde périssable, c’est une cause perdue. Ou bien, on travaille pour en sortir. L’humanité devra se maintenir sur la terre pendant des milliers et des milliers d’années vraisemblablement. D’après les recherches sur le futur qui ont été faites par les services secrets américains – pour le peu de ce qui a filtré – on constate que vers les années 6000, la terre sera un désert, avec d’énormes colonnes cyclopéennes en ruines. Nous allons vers une civilisation de la désertification. Le béton dévore tout et aucun écologiste ne pourra l’arrêter. L’humanité elle-même est responsable, et cautionne la destruction car l’avancée du béton procure du travail.
Avec la couronne de satellites autour de la terre, le bombardement d’ondes par les réseaux électroniques, informatiques, télévisuels, téléphoniques… qui saturent l’atmosphère, la Terre va devenir étrange et il faudra s’y adapter. Ce sera de la survie.
Nous devront faire des choses contraires à notre conscience pour survivre. Mais il y a une minorité - et c’est à cette minorité que je m’adresse - qui dira : “ Commençons à nous organiser ”.
Il n’est pas question de se retirer du monde, mais de préparer des foyers de civilisation nouvelle - ce que nous appelons la Nation Libre. Notre démarche révolutionnaire c’est d’affirmer que les états, les gouvernements, la culture, le nouval âge, l’écologie, l’idéalisme humaniste, que tout cela est dans l’ordre mondial. Et que pouvons-nous faire pour résister à cette puissance-là ? Rien.
La plupart des réformateurs veulent améliorer les choses, mais ils ne pourront rien changer, et ils aggraveront la situation.
Il faut prévoir une civilisation pour l’avenir. Nous devons réinventer une langue, une culture, une spiritualité. Il faut fonder notre propre gouvernement, mettre en place des sytèmes de production d’énergie, etc,
Comme nous voudrions être en harmonie avec les valeurs spirituelles primordiales, nous avons décidé de nous constituer en royaume elfique à l’image du royaume d’en haut.. De prime abord, cela peut paraître sectaire ou étrange, mais le choix est simple : c’est l’ordre mondial ou la dissidence en esprit et en acte.
Question : Ne risquez-vous pas avec ce système, d’être attaqués par les autorités en place ?
R : Il n’y a aucun risque pour le moment car nous ne les agressons pas. Nous sommes sous une influence spirituelle favorable, harmonisée avec l’ère nouvelle, ce que nous appelons la spiritualité elfique. Cela fera bouclier. Plus tard, les forces adverses se briseront contre l’énergie des communautés de l’ère nouvelle.
D’une certaine façon, nous devenons invisibles aux yeux du monde. Les forces en place ne nous reconnaissent pas, n’ayant aucun repère, et elles nous ignorent car nous ne les dérangeons pas.
Mais il y a un « mais ». Steiner a prophétisé qu’à l’avenir il y aura une persécution contre ceux qui voudront quitter le système mondialiste. La civilisation devient robotique, il n’y a qu’à voir comment les jeunes marchent dans la rue. Le démon Ahriman – les puissances d’en bas – montent dans le corps par les jambes, les rendant mécaniques. La musique va avec. Bien sûr, cette démonisation ne va pas s’améliorer en un ou deux siècles. J’espère que vous réalisez qu’on y va tout droit. Pour ma part, cela fait 40 ans que je cherche à travers les spiritualités ce qui permettrait de résoudre honorablement, dans tous les aspects de la vie, la question de l’existence. C’est ainsi qu’est venue la révélation elfique. L’idée est de tout changer maintenant, de se préparer à tous les niveaux, pas seulement spirituellement mais corps et âme.
Si nous avons pris conscience de cette situation, nous pouvons réagir pendant qu’il est temps, mais il faut d’abord s’organiser autrement. Nous avons des principes sacrés, nous ne pourrons pas supporter que l’on nous injecte une puce ou d ’autres traitements car notre conscience nous l’interdit.
La loi va nous imposer ces contraintes, cela a commencé avec les vaccins. On viole la liberté de l’être à l’intérieur de lui-même pour son “ bien ”. Il faut s’organiser pour confronter le pire et en réchapper.
Question sur la nature du corps éthérique ?
R : Nous connaissons bien le plan matériel, la réalité physique, et également la réalité pychique et mentale, car grâce à la pensée, nous existons dans la dimension mentale par laquelle nous prenons conscience de la dimension physique. Mais cette dimension mentale n’est pas encore structurée, elle est comme un enfant incapable de se diriger. On pense que certaines hiérarchies spirituelles ont injecté le sytème mental dans l’homme avant l’heure. C’est l’œuvre de Lucifer. Il a donné la pensée à l’homme prématurément. L’être humain n’était pas encore assez évolué pour la maîtriser, et cette force considérable l’a rendu déviant.
C’est par la pensée qu’on s’égare. Les créatures de la nature ne sont pas déviantes car elles n’ont pas de pensée. Nous, nous disposons de cette force mentale qui correspond à une dimension de l’univers qu’on appelle le plan mental. C’est la force de structuration. Au-dessous du plan mental, il y a celui des sentiments, du désir et de la répulsion, de l’amour et de la haine. C’est la dimension astrale, lumineuse et changeante, qui procure les émotions, les désirs et les instincts.
Nous vivons dans ce monde astral du fait que nous avons un corps astral. Et puis, nous avons le corps physique qui est soutenu par le corps énergétique.
Si vous prenez conscience de votre corps, ce n’est pas la matière que vous ressentez, c’est l’énergie qu’il y a à l’intérieur. Il y en a peu ou beaucoup selon les personnes. C’est l’énergie vitale. Le corps physique n’est qu’une enveloppe, un assemblage autour de cette énergie vitale qui est l’énergie éthérique. Cette énergie éthérique emplit tout l’Univers. On l’appelle la Mère universelle, la Mère cosmique. Elle est partout, et nous sommes seulement un petit contenant de cette énergie, limité parce que nous ne disposons pas de la force de la Mère. La Mère nous a mis au monde, mais nous n’avons pas sa puissance. Nous l’avons perdu.
Dans la civilisation où nous vivons, et à cause des parasitages incessants, la tête et le cœur sont dissociés. Donc l’énergie vitale est dispersée. Ce qui devrait la diriger, c’est-à-dire l’Esprit, est lui-même sans contrôle. Certains d’entre nous sont des gens volontaires, mais ce n’est pas toujours le cas, car la plupart du temps on s’interroge : “ que dois-je faire ?” A ce moment-là, l’énergie vitale est déstabilisée car elle n’est pas guidée. Dans la symbolique du temple, dans la bible, on dit que l’Esprit c’est le grand Prêtre dans le Temple.
Pour nous, le grand Prêtre n’est plus à son poste ! Le grand Prêtre, c’est le Maître intérieur. Comme vous le savez, les informations partent de la tête, se répandent dans l’organisme par le système hormonal, alimentent les organes et, quand ces informations sont correctes, lorsque l’on sait ce que l’on veut, alors la force vitale est à notre disposition. Lorsque la volonté est saine, on est en bonne santé car la volonté, le capitaine de notre vaisseau corporel, envoie des instructions justes.
Un être divin sait si bien ce qu’il doit faire que toute l’énergie est à sa disposition car ses décisions sont harmonisées avec l’ordre universel. Il ne fait rien de contraire à la loi universelle. Il dispose donc de la force de la Mère universelle. C’est pourquoi un être divin est immortel et ne connaît pas nos problèmes : souffrance, maladie, dépérissement. L’énergie universelle est immortelle, et elle est entièrement à la disposition de ceux qui sont en harmonie avec le mouvement de renouvellement permanent.
Notre problème c’est que nous avons reçu une partie de cette force, mais que nous ne savons pas comment la faire fructifier, pour la rendre de nouveau immortelle. Le corps éthérique est pur et étincelant, c’est une structure qui épouse le corps physique. Si l’on pouvait faire sortir le corps éthérique de notre corps physique, on découvrirait un être céleste. Ce corps est fait d’éther azuré, sillonné de milliers de fils d’argent et d’or, c’est un être merveilleux. L’enveloppe physique n’est qu’une caricature en comparaison.
Le travail consiste à retrouver en soi le déclic qui nous ferait dire : “ Je suis cet être-là. Le corps physique plonge vers la mort, mais l’autre est immortel ”.
Le Christ a dit : “ Ce que j’ai fait, vous pouvez le faire ” et, quand il est apparu après sa résurrection en traversant les murs, il était dans son corps éthérique immortel. Pour que notre corps éthérique devienne immortel, nous avons un travail à accomplir. Il consiste à transférer notre conscience dans ce corps éthérique constamment en régénération e n dépit de la décrépitude du corps physique. Il faut faire le bon choix. Soit nous vivons pour le corps d’emprunt fait de matière illusoire, ou bien nous faisons le choix de « renaître » dans le corps donné à l’origine par notre mère, la grande déesse.
Tous les mystères ésotériques, les symboles alchimique, les méthodes occultes et les exercices spirituels, tout ce fatras se résume à quelque chose d’extrêmement simple. Il suffit de se dire que d’un côté, on assume un corps physique périssable, mais qu’à l’intérieur de celui-ci un corps nouveau, pur et divin, nous été donné par la Mère divine. Le mystère du christianisme véritable - celui des gnostiques et des cathares - réside dans cette mutation.. Est-ce que je veux vaincre la mort en me projetant dans mon être immortel ? Ou est-ce que je reste passif ?
Voilà pourquoi Steiner a prophétisé qu’à l’avenir, l’être humain deviendra ce qu’il a décidé d’être . Certains deviendront des robots et d’autres des dieux. Les chances étaient les mêmes au départ, mais chacun a suivi sa tendance, l’un vers la terre et l’autre vers le ciel. Quand on ferme les yeux, on ressent le corps énergétique. On se dit “ c’est vivant ”. On a la possibilité de se transférer dans l’éternité. On en a le pouvoir.
Il faut la foi, et si on se déconditionne, la foi est là.
Nous voulons établir une civilisation où il sera possible, quand un enfant naîtra, de lui enseigner qu’il est un être immortel, et qu’il ne doit pas se laisser prendre par les croyances qui mènent à la mort. La Mère universelle, c’est Marie-Madeleine, ce qui veut dire Marie-la-cosmique, la mer de la Vie.
Dans la tradition hindoue, il y a Shiva (l’époux) et sa Shakti (l’épouse). Dans la mythologie nordique, deux principes émanent de la source universelle : le masculin et le féminin.
Pour que le jeu cosmique puisse se dérouler, la présence de ces deux principes antogonistes est indispensable : le Seigneur et la Dame. Ils se perdent, se recherchent et s’épousent comme dans le Cantique des Cantiques.
Celui qui prend la décision d’entrer dans ce jeu durant la vie présente, goûte déjà au bonheur de l’immortalité. Il devient le Chevalier de son âme, ou la Dame de son « esprit ».
Il erre encore au milieu de l’enfer terrestre, mais par le pouvoir de sa foi, il est déjà de retour dans le Royaume Elfique où chacun est prince de sang divin.
Retouner au royaume, il n’y a rien d’autre à faire ici-bas. Nous préparons une civilisation qui sera une base pour que les âmes en incarnation s’élancent vers leur patrie originelle.
(Source : extraits revue Undercover N° 23 - Joël Labruyère)